De l’arbuste à l’imprimante

 

Pour la campagne de financement de Lumière, j’ai présenté le processus de création de mes livres.

Il s’agissait de sensibiliser à toutes les étapes qui permettent à ces ouvrages artisanaux d’exister.

Voici la première , De l’arbuste à l’imprimante

Le lokta représente 2% du PIB du Népal. Les plus belles feuilles sont "naturellement" réservées pour l'export. Depuis 2016, l'industrie du papier fait-main s'est organisée. Dans la banlieue de Katmandou, des grossistes rassemblent les feuilles provenant des petites productions des montagnes. Ils les traitent pour en faire des feuilles de moindre qualité, plus abordables, un peu l'équivalent de ce qu'est la vache qui rit comparée à nos fromages AOC

Heureusement, de petites boutiques partout au Népal poursuivent la recherche de beaux papiers, préservant ainsi une tradition artisanale millénaire.

L'apparition du lokta date des premiers manuscrits tibétains. 

Le papier dépend des conditions de production et comme le vin en France, par exemple, il souffre parfois des intempéries. À chaque année son millésime !

LA PRÉPARATION DU PAPIER  

Le papier n'est pas disponible toute l'année en grande quantité. La récolte du lokta se fait entre 1500 et 2000 mètres d'altitude dans l'Himalaya (Bakhtapur) en taillant des buissons, sans les tuer, de sorte qu'ils puissent repousser et produire d'autres papiers l'année suivante. 

Je cite : "Le processus de fabrication consiste à faire bouillir à deux reprises les fibres de Lokta, puis à les laver et à les réduire en petits morceaux qui sont ensuite battus avec des maillets de bois. La pulpe obtenue est versée sur un cadre de bois sur lequel elle est répartie de façon régulière en agitant doucement le cadre dans un bassin rempli d’eau. Elle est ensuite séchée au soleil." Intéressant, non ?
Je mets ici un lien pour ceux que ça passionne.  Et c'est passionnant !

Arrivé en boutique, le papier est frotté pour le lisser, pour effacer les impuretés, afin de pouvoir passé dans une imprimante, et l'imprimante en question ne ressemble pas aux machines françaises. L'imprimante ressemble à celle que vous avez chez-vous. Et comme elle ne supporte pas les p**** de "bou%rr*&ages" de papier, il faut passer chaque feuille, l'une après l'autre, patiemment.

Responsable de temps perdu !

Pour lire la suite, c’est à la fin de l’article, ici